Territoire
Les groupes de poules sont extrêmement hiérarchisés.
Chacun des membres du groupe se place dans un rapport dominant/dominé avec les autres.
Par exemple, prenons 3 poules : Charlotte, Cocotte et Pétrolette.
Elles vivent tranquillement dans un petit poulailler 5 étoiles et font l’objet de tous les soins de leur propriétaire.
Une subtile relation unit les trois complices :
Charlotte est la dominante, « la chef ».
Elle a le droit de manger en premier, de se servir des meilleurs morceaux, de percher le plus haut, de pondre dans le meilleur pondoir, etc.
Puis vient Cocotte, qui en respectant les prérogatives de Charlotte, peut accéder aux commodités précédemment décrites assez vite.
Pétrolette viendra, elle, en dernier et s’il ne reste rien à manger par exemple ne mangera pas grand chose.
La hiérarchie entre les 3 est visible dans les postures, les prises d’initiatives et quelques coups de bec adroitement assénés si besoin.
Hiérarchie
Nous l’avons vu, nos trois cocottes vivent dans espace réservé qu’elles ont assimilé comme étant leur territoire.
Ce qu’il est important de comprendre dans la notion de territoire c’est qu’elle renvoie à des principes de survie fondamentaux :
- le territoire est à l’état sauvage, l’espace qui permet d’avoir assez de réserves de nourriture pour le          groupe.
- ce qui permet la reproduction et l’élevage des poussins, donc la survie de l’espèce.
 
Nos trois cocottes ne savent pas que leur heureux propriétaire ne les laissera pas dans le besoin et que leur nourriture sera assurée même avec des bouches supplémentaires.
 
Elles ne savent pas non plus qu’elles ne sont pas forcément là pour faire des poussins. C’est leur instinct de survie et les acquis de leur évolution qui gouvernent leurs réactions.
 
Plus il y a de place  (plus le territoire est grand), moins il y a de brimades et de violence.
Plus il y a de place, plus il y a de ressources, moins le danger est grand de disparaître quand apparaissent de nouveaux venus.
 
Par ailleurs, des codes existent entre les poules.
La dominée, pour montrer qu’elle se soumet, doit respecter des distances avec les autres poules.
Si l’espace est trop restreint, la dominée ne peut s’éloigner suffisamment et la dominante va continuer à la brimer.
La place disponible est donc déterminante dans l’expression de la violence.
 

Voilà, vous avez en main tous les éléments pour comprendre les enjeux qui motivent les habitantes initiales du poulailler, passons à la pratique.
Quand chacune reste à sa place et respecte les règles du jeu collectif, le groupe fonctionne harmonieusement.
La hiérarchie est modifiée lorsque :
- l’issue d’un combat bouleverse la hiérarchie installée (une dominante perd et devient dominée).
- un animal décède ou tombe malade.
- on introduit de nouvelles poules .
 
C’est là qu’intervient la notion de territoire.
La poule est un animal social, c’est-à-dire qu’elle vit en groupe organisé avec des interactions entre individus régies par des règles de vie commune et un système de communication élaboré (sonore, visuel, postural).
Gallus gallus Bankiva, l’ancêtre sauvage vraisemblable de la poule domestique vit en petit harem composé d’un coq et de 4 à 6 poules sur un territoire déterminé et défendu bec et ongles contre les autres coqs.
Hiérarchie et territoire
Avant d’en arriver à la partie pratique voici quelques préalables qui permettent de comprendre la cause des comportements généralement observés lorsqu’on introduit de nouvelles poules dans un poulailler.
En en comprenant le pourquoi, on peut plus facilement interpréter les agissements de chaque animal, ne pas leur attribuer des sentiments humains   (genre « Elle est méchante, celle-là ! ») et réagir de la bonne manière.
Ne sautez pas cette partie !
Comment introduire de nouvelles poules dans un poulailler où il y a déjà des poules ?
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