Poète est là. Le petit pépie-ronronne gentiment. Je la félicite d'être une aussi bonne maman et la rassure sur mes intentions : elle ronronne et offre encore davantage son ventre à son petit chat-coq...
C'est incroyable pour moi, qui connaît bien le numéro, de la voir ainsi, le côté prédateur totalement annihilé par le côté maternel. Kokchat monte sur son dos, va lui becqueter le museau, puis va manger un morceau et boire un coup.
Il revient se blottir dans l'aine de la chatte en pépiant et elle ronronne de satisfaction , lui donne son ventre, patiente et heureuse.
Je laisse la petite famille en paix, félicite encore la mère et me retire doucement avec mes clichés en poche...
Le suspense continue. Sera-t-il encore là demain ? Les pies qui rodaient non loin ce matin ne vont-elles pas interrompre trop vite cette belle histoire ? L'orage annoncé pour mercredi ne menacera-t-il pas la vie du poussin ?...