Nous l’avons vu, nos trois cocottes vivent dans espace réservé qu’elles ont assimilé comme étant leur territoire.
Ce qu’il est important de comprendre dans la notion de territoire c’est qu’elle renvoie à des principes de survie fondamentaux :
- le territoire est à l’état sauvage, l’espace qui permet d’avoir assez de réserves de nourriture pour le groupe.
- ce qui permet la reproduction et l’élevage des poussins, donc la survie de l’espèce.
Nos trois cocottes ne savent pas que leur heureux propriétaire ne les laissera pas dans le besoin et que leur nourriture sera assurée même avec des bouches supplémentaires.
Elles ne savent pas non plus qu’elles ne sont pas forcément là pour faire des poussins. C’est leur instinct de survie et les acquis de leur évolution qui gouvernent leurs réactions.
Plus il y a de place (plus le territoire est grand), moins il y a de brimades et de violence.
Plus il y a de place, plus il y a de ressources, moins le danger est grand de disparaître quand apparaissent de nouveaux venus.
Par ailleurs, des codes existent entre les poules.
La dominée, pour montrer qu’elle se soumet, doit respecter des distances avec les autres poules.
Si l’espace est trop restreint, la dominée ne peut s’éloigner suffisamment et la dominante va continuer à la brimer.
La place disponible est donc déterminante dans l’expression de la violence.
Voilà, vous avez en main tous les éléments pour comprendre les enjeux qui motivent les habitantes initiales du poulailler, passons à la pratique.